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Que faire si le semis de maïs est impossible ?

La Chambre d’agriculture des Hautes-Pyrénées accompagne et conseille les agriculteurs dans les pratiques culturales.

Au vu des conditions météo de ce printemps et selon les types de sols, certains agriculteurs ont été dans l’impossibilité de semer la culture prévue initialement ou considèrent qu’un semis trop tardif n’est plus intéressant.
Tout n’est pas perdu, d’autres cultures qui se sèment tardivement peuvent être intéressantes, notamment pour les éleveurs.
Et pour les céréaliers, des intercultures à base de légumineuses peuvent permettre d’attendre un semis de céréale tout en apportant des reliquats d’azotes lors de la destruction du couvert. Véritable source d’alimentation pour les éleveurs, en pâture ou ensilés, elles sont également conseillées pour les céréaliers. En effets, des intercultures à base de légumineuses apportent des reliquats d’azotes importants pour la culture suivante lors de la destruction du couvert.

Le tableau ci-dessous met en avant les différents types de dérobés. Le choix se fait en fonction des besoins des exploitations. Les mélanges peuvent aussi être intéressants notamment pour amener des protéines au fourrage. Le service Agronomie Environnement de la Chambre d’agriculture se tient à votre disposition pour vous orienter et vous conseiller dans le choix du dérobé.

 

Les principales productions céréalières et végétales sur le département

Dans les Hautes-Pyrénées, 4 200 producteurs ensemencent en maïs, céréales à paille et en oléo-protéagineux, un total de 50 500 Ha., principalement dans les secteurs de plaine et vallées (plus de 50% des surfaces), et de coteaux (environ 40%). 

La part des cultures d'oléo-protéagineux et de colza restent faibles avec respectivement 1 800 Ha. et 1 500 Ha..

L'ensemble de ces productions représentent 43% de la production agricole finale. 

Les circuits de commercialisation passent par 6 organismes de collecte (pour moitié en statut coopératif), livrant majoritairement leurs céréales à sur le marché à l'exportation.


Le maïs et l'irrigation

Le maïs, qui représente 80% des surfaces emblavées, possède des rendements qui se différencient, selon les années climatiques, allant en moyenne de 85 quintaux/Ha. pour les cultures sèches à 105 quintaux/Ha. pour les surfaces irriguées.

L'irrigation se pratique à partir de réseaux, de retenues collinaires et de pompage dans les nappes phréatiques. Sur 4 000 producteurs, 1 500 ont des droits à produire majoritairement à partir de réseaux collectifs, sur une surface de 36 000 Ha.. Utilisée principalement pour la culture de maïs, l'irrigation permet d'augmenter les rendements et la valeur amidonnière des maïs.

Dans la plaine de l'Adour, pour les dernières campagnes, sur 6 000 points de prélèvements d'eau recensés, plus de 3 900 sont actifs, irriguant pour 74% d'entre eux une surface moyenne de moins de 5 Ha.. 
Pour la vallée de la Neste et les axes réalimentés de l'Adour, il y a moins de points de prélèvements mais pour 73% des irriguants, les surfaces sont supérieures à 10 Ha.. 
La gestion de l'eau est appuyée, sur le département, par un important dispositif d'accompagnement technique et d'encadrement politique.