Les journées techniques de Mars organisées par la chambre d'agriculture
Que retenir de ces journées ? Les modalités intégrant des mélanges d’espèces (Mélange 1 : hydrophyllacée, brassicacée, graminée, légumineuse ; Mélange 2 : féverole d’hiver, moutarde) ont montré de bons résultats, malgré les conditions climatiques difficiles. En effet, les bénéfices des différents types de couverts s’additionnent quand ils sont en mélange (production de biomasse, captage puis restitution de l’azote). Les couverts, même peu développés ont pu piéger de l’’azote et donc limiter le lessivage.
La mise en place de couvert a également permis d’améliorer la structure du sol. Les couverts semés en mélange permettent d’associer des espèces avec des systèmes racinaires complémentaires (fasciculés et pivotants) qui peuvent explorer l’ensemble des horizons de surface et ainsi laisser à la culture suivante un sol plus aéré.
Durant la journée chez C. Lestelle, différents tests ont été réalisés pour connaître la structure du sol (test bêche, observation des mottes, profil cultural…). Les profils culturaux ont été réalisés après différents passages d’outils. Cela a permis de comparer le travail des outils (Dents Michel, Craker…) : profondeurs de travail, bouleversement des horizons, risque de lissage en profondeur.
En travaillant le sol dans de bonnes conditions (sol très bien ressuyé) avec un décompacteur ou fissurateur (un ameublisseur), on s’assure que la matière organique reste en surface, favorisant ainsi le travail des vers de terres et micro-organismes. Le drainage du sol est amélioré, le sol se réchauffe un peu plus vite et cela facilite l’enracinement, notamment de plantes à pivots.
D’autres essais seront mis en place par la Chambre d’agriculture pour appréhender les couverts en interculture, des outils agronomiques permettant de développer la richesse des sols.